Site hosted by Angelfire.com: Build your free website today!



Et voici venu le matin.
Si seulement j'avais un jardin,
je pourrais marcher pied léger,
entre les gouttes de rosée.
Mais voilà, j'avais oublié
que je vivais dans ma cité,
et que la lèpre avait mangé
mes doigts de main, mes doigts de pieds

atchoub



Ce matin, en mon jardin,
alors que la douceur de l'air
passait sans complexe
dans les pétales de roses,
j'ai senti la fraîcheur
complexe et envoutante
des gouttes de rosées,
impudiques et fécondes.

Et ce putain de jardin
j'en ai mal aux pieds.
Je vais tout brûler
dans ce jardin débile.


Corps-cube parmi les corps-cubes
croiser des regards vidés, des visages d'une lourdeur;
Enfin il parlait de cire, il perdait souffle et se dégonflait
parlait à un autre en fait. Je pensais, mais non.
Rester invisible, obligée.
Il n'y avait d'issue, encore quatre temps, invisible.
Vous avez l'heure? Non. Vous l'avez? Non.
Nous l'avions en fait, nous la donnerions parfois,
il ne faudrait pas en abuser.

Un souffle dégueulasse sur la nuque,
inutile de regarder en arrière.
Le compost englobe les otages du commun des transports.

le bonheur se cache toujours
+> >
//////catatonie////


retour

Reproduction strictement interdite. Copyright 2001 DK