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Interviews croisées

valium yum

L'interview de My eurotrash par DK :

DK : A la lecture de tes poèmes, on est frappé par leur aspect tragique. Est ce une volonté de ta part de denoncer la cruauté du monde?
My eurotrash : Mes poèmes sont en effet le reflet de ma grande lucidité face à ce monde de merde. J'aime à dire "la vie est une salope et j'ai pas mis de capote". D'où la violence de certains poèmes qu'on me reproche.
DK : Eteins la lumière quand je te pose une question. Es tu feministe ?
M e : Oui je suis féministe, mais non par choix
DK : C'est à dire?
M e : Le féminisme est à la mode. Je suis donc féministe pour pouvoir placer mes poèmes auprès des maisons d'éditions, grâce à l'influence du mouvement des chiennes de garde. Comme le dit Pierre Bourdieu "Les filles font du judo".
DK : Quelles sont tes influences littéraires?
M e : J'exclue toute influence de mon travail. C'est peu aisé mais j'ai le talent nécessaire.
DK : Quels sont les auteurs que tu n'aimes pas?
M e : Amélie Notomb
DK : C'est tout? Lorsqu'on lit il y a pourtant le choix .
M e : Je ne lis pas de livres. Je trouve ça surfait. Je ne crois pas en la littérature
DK : Es tu pour la légalisation du cannabis?
M e : La question m'indiffère
DK : C'est au jeune que je pose la question, plus a la poètesse.
M e : Légaliser le cannabis c'est briser les illusions de révolte que se donnent les jeunes crétins. Le seul interêt de la substance est pour eux son illégalité, c'est de la rebellion facile et ridicule quand on connait les effets du produit et le peu de risques réellement encourus par les consommateurs. Les gens qui fument du cannabis rejettent en eux même la légalisation qui les empêcherait de se donner des "sensations fortes". Les jeunes aiment les "sensations fortes", laissons les jouer gentiment.
DK : Tu aimes les vieux sinon?
M e : J'aime les vieux de moins de 30 ans, oui.
DK : Qu'est ce qui t'intéresse dans la littérature?
M e : Voir les écrivains faire leur promo. Ca m'amuse énormément. Et voir comment le milieu littéraire peut attirer les mouches à merde.
DK : Merci pour tant de douceur, douceur qui déjà transparaissait dans tes poèmes.


L'interview de DK par My eurotrash :

M e : DK, quel est ton auteur favori?
DK : Yann Moix, mais à l'inverse de lui je ne prépare pas mes réponses aux interviews. Remarque moi je passe pas a la télé. Sinon j'aime beaucoup Beigbeder, je suis attiré par tout ce qui touche à la fosse sceptique. J'ai un gout prononcé pour les déchets, d'ailleurs ca se sent dans mon écriture : je ne parle que de pourriture. J'aime beaucoup Rimbaud aussi, je le trouve pas du tout niais. Et dans un autre registre, j'aime beaucoup le jeune talent Fréderic Vignale, surtout son ouverture sur l'art, la représentation du vomi sur toile, je trouve cela tres intéressant. En un mot j'aime l'art nauséabond.
M e : Comment en es tu venu à la poésie?
DK : Je suis venu a la poésie par ennui, j'ai la mauvaise inclinaison de faire des stations prolongées dans les chiottes (pour parler vulgairement, je suis très tendance). De cet ennui est née mon oeuvre poétique, j'ai eu un satori dans mes chiottes , une illumination, la poésie joue tres bien son rôle en ce lieu. Je fais aussi de la performance artistique
M e : Ah oui ? En quoi tes performances consistent elles?
DK : Je me torche le cul avec le livre de Beigbeder, ça fait cher le rouleau mais je suis de nature aristocratique. De plus je contribue à embellir son oeuvre.
M e : Pourquoi ce concours de poésie sur le net?
DK : Pour avoir le plaisir de lire tous ces poètes ignorés qui parlent de roses et de brise.
M e : Si tu rencontrais M.E. Nabe, que voudrais tu lui dire?
DK : "Ce doit etre impressionant de rencontrer son idole."
M e : Et quelle question aimerais tu lui poser?
DK : Je crois que je ne lui parlerais pas, je le frapperais sûrement, c'est ma facon d'aimer. Ou alors je ferais un truc incroyable pour briller dans son journal. Je lui dirais que ca ne me gêne pas qu'il soit un nain. Je suis très tolérant. Je lui demanderais peut être d'où lui vient son goût des adjectifs et de la lourdeur. "C'est pas facile d'imiter Céline." sera surement sa réponse. Je suis en plus d'etre poete doué de prescience
opium yum

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