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L'École confessionnelle ne tient qu'à un fil

"Le bogue du 30 juin 1999"

Maintenant que l’article 93 de la Constitution canadienne a été amendé et que les commissions scolaires sont devenues linguistiques, la population québécoise qui s’identifie chrétienne à 92% est à la merci de l’acharnement des adversaires de l’école confessionnelle. Seul le recours à la clause dérogatoire (Loi 2) d’ici le 30 juin 1999, assurera la protection de nos droits à l’éducation chrétienne de nos enfants. Il est urgent d’agir dans les prochaines semaines...


Quelques pistes de réflexion...

Documentation importante

L'école catholique un choix...
La liberté de choix
Texte de Pierre O'Neill, journaliste au Devoir
Réflexions d'une mère
Avis à la ministre de l'éducation
Notre liberté civile menacée

ÉTAT DE LA QUESTION:

Article 93 de la loi constitutionnelle de 1867 : L'article 93 sauvegarde les droits des protestants et des catholiques. Au Québec, les catholiques peuvent avoir leurs écoles ainsi que les protestants anglophones. La constitution sauvegarde les droits collectifs de ces deux confessions religieuses majoritaires au Canada.

Charte canadienne des droits et libertés (incluse à la Constitution depuis 1982) : La charte canadienne des droits et libertés vise à sauvegarder les droits individuels. L'article 2 de cette charte déclare l'importance de la liberté de conscience et de religion ainsi que la liberté de croyance. À ce niveau, le caractère confessionnel des écoles est sauvegardé. L'article 15 vient par contre apporter une difficulté puisqu'il dit explicitement : « tous ont droit à la même protection et au même bénéfice de la loi, indépendamment de toute discrimination, notamment des discriminations fondées sur la race, l'origine nationale et/ou ethnique, la couleur, la religion, le sexe, l'âge ou les déficiences mentales ou physiques. » Selon cet article 15, on ne peut pas privilégier une religion plus qu'une autre. Faire de la sorte serait une discrimination des droits individuels par exemple ceux d'un musulman dans une école catholique ! Pour éviter cela, l'article 29 dit ceci : « Les dispositions de la présente charte ne portent pas atteinte aux droits ou privilèges garantis en vertu de la Constitution du Canada concernant les écoles séparés ou autres écoles confessionnelles. » Par cet article 29, la charte canadienne des droits et libertés garde sauf l'article 93 de la Constitution qui sauvegarde les droits collectifs des catholiques et des protestants au Canada. Un autre élément est très important dans ce dossier : l'article 33 de la Charte canadienne des droits et libertés dit ceci : « Le Parlement ou la législature d'une province peut adopter une loi où il est expressément déclaré que celle-ci ou une de ses dispositions a effet indépendamment d'une disposition donnée de l'article 2 ou des articles 7 à 15 de la présente charte. » Cet article 33 est ce qu'on appelle la clause nonobstant.

Motion portant sur la modification de la loi constitutionnelle de 1867 (Assemblée nationale 15 avril 1997) : En avril 1997, le Gouvernement québécois demandait au Parlement fédéral que l'article 93A de la Constitution canadienne ne s'applique plus au Québec. Avant cette modification, la minorité protestante et les catholiques du Québec bénéficiaient d'une protection de leurs droits collectifs. Aussi bizarre que cela puisse paraître, en 1997, l'Assemblée nationale a demandé au Parlement fédéral de renoncer à un droit qui protégeait la minorité protestante et la majorité catholique au Québec ! La seule disposition qui protège encore ces droits demeure l'article 33 de la Charte canadienne des droits et libertés : la clause nonobstant.

La Loi 2 (invocation de la clause nonobstant) : Le 1er juillet 1994, la Loi 2 entrait en vigueur. Cette Loi provinciale permet des droits et privilège à une confession religieuse. Cette loi permet à une école de se donner un statut confessionnel particulier. Sans cette loi, depuis la modification de la Constitution en 1997, la Charte canadienne des droits et libertés s'applique entièrement. Cela signifie que sans la Loi 2, dans une école au Québec, serait discriminatoire tout statut confessionnel qui privilégierait une confession religieuse plus qu'une autre. Cela signifierait qu'on devrait pouvoir donner un cours d'enseignement religieux pour chacune des confessions religieuses qui pourrait se présenter à l'école. L'école devrait souligner les fêtes religieuses des différentes confessions au même titre qu'elle le fait pour Noël et Pâques qui sont des fêtes chrétiennes. Puisqu'une telle pratique est totalement impossible on devrait alors n'enseigner absolument aucune religion à l'école. Ceci mettrait également fin aux services de pastorale dans une école. La Loi 2 tombe à échéance le 30 juin 1999, est-ce que la volonté du gouvernement de sortir la religion de l'école va se manifester ?



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Page réalisée par Alex Breault,étudiant au Campus Notre-Dame-de-Foy,Qc