VOS POÈMES
TOAD
CETTE NUIT
Cette nuit je rêvai,
Qu'au chalet on allait.
Cette nuit je rêvai,
À la paix qu'il y avait.
Cette nuit je compris,
La torpeur de mon coeur.
Cette nuit je compris,
La noirceur de mes pleurs.
Cette nuit je regardai,
La tristesse qui me blesse.
Cette nuit je regardai,
La faiblesse qui m'agresse.
Ce matin je m'éveillai,
Du chalet je revenais.
Ce matin je m'éveillai,
La paix s'en allait.
Ce matin j'avalai,
Ma torpeur, ma douleur.
Ce matin j'avalai,
Ma noirceur, ma peur.
Ce matin je nourris,
La tristesse, qui m'angoîsse.
Ce matin je nourris,
La faiblesse, qui me froisse.
TIMO
SANS TITRE
la nuit je rêve de ton odeur
douce lueur qui éclaire mon coeur
sans toi comment connaitre le bonheur
seul dans ma noirceur je recherche ta chaleur
vien combler ma douleur de ta douceur
remplir mes heures de tes humeur
tu es le moteur de mon coté rêveur
pour toi je serai charmeur
montre moi les couleurs des fleurs
je serais le buveur de ta liqueur
ma poupée adorée dont j'ai tant rêver
a qui je veut me donner sans compter
a qui je veut abandonner mes baisers
a qui je veut m'accrocher pour l'éternité
avec qui je veut m'amuser et me confier
ÉTOILE DU NORDVÉSUVE
Étoile du nord
Perdu dans un sud lointain
Belle comme un levé de Terre depuis la Lune
Espace infini de liberté
Mosaïque de pays nordiques
Sculpture de lacs, de rivières et montagnes
Mémoire de notre Terre
Masse secrète de matières obscurs
Pierre angulaire de toute vie
Splendeur de puissances aux forces indomptable
Qui soulèvent les montagnes
Fournaise nucléaire
Vagissant dans l` univers
D` une voix céleste
Aux effluves capiteux d` amarige
ANAKIN SOLO
SANS TITRE
Maintenant, la nuit il fait froid .........
Enneigé de draps blancs ............
J'ai noir d'être sans toi ..........
Tes yeux sont des temples où naissent et meurent des légendes.......
Ta chevelure est comme le dos d'une montage que le vent prend plaisir à caresser.....
La soie, sous sa forme la plus pure, glisse sur ta chair.....
Ta beauté n'a pour égale que l'aurore boréale à son apogée.....
Je suis un explorateur... Ouvres-moi ta galaxie...
Et laisses mon coeur devenir une nouvelle étoile....
Que tu n'aies plus jamais froid ........
Sans toi, je ne suis qu'une larme sur la joue d'une rivière .........
L'ombre d'une flamme dans un feu enragé.........
Maintenant, la nuit il fait froid .........
Enneigé de draps blancs ............
J'ai noir d'être sans toi .........
LA DÉMONE ANGÉLIQUE
L'AMOUR QUI TUE
Que tu fasses ce que tu veules,
Que tu sois un héro,
Dans ma tête, les mots se mêlent,
Tu ne peux être aussi beau...
Jamais, autant de peine,
Mon coeur, jamais si gros,
Pour que le bonheure revienne,
Devrai-je en faire trop...
Ta vie est pour moi un enfer,
Ton enfer, un paradis...
Mais, sans ta poigne de fer,
Je sombrerais dans l'oubli...
Sans toi, que ferais-je...
Sinon, composer sur deux arpèges,
Une dernière mélodie,
Une hymne aux ténèbres de tes nuits...
CROM CROM
TANNÉE
Tannée de souffrir
De faire semblant de rire
De montrer le bon côté de moi
Celui que tout le monde aime, celui plein de joie
Tannée de tant m'inquiéter
Pour celui que toujours j'aimerai
Quand il ne me dit pas ce qui se passe
Je me sens prise dans une impasse
Tannée de me sentir délaissée
Par tout le monde, même mon bien-aimé
Tannée d'être sur cette terre
Où tout le monde fait sa petite affaire
Sans même se préoccuper
De toutes ces âmes blessées
J'aurais besoin d'une oreille pour me confier
D'une épaule pour pleurer
De deux bras pour me serrer, me consoler
D'un ami pour me guider
Mais par-dessus tout j'aurais besoin d'un repos
D'arrêter le fonctionnement de mon cerveau
De seulement m'asseoir sur un banc
Pour regarder passer le temps
Je voudrais juste dormir
Peut-être même mourir
Pour avoir cette paix intérieure
Que je ne pourrais avoir ailleurs
Pourquoi mon coeur m'oblige-t-il à aimer
Celui-là même qui peut tant me blesser?
Il ne le réalise probablement pas
Il ne fait pas exprès pour que je me sente comme ça
Pourquoi faut-il qu'à ce point j'aie besoin de lui
D'être dans ses bras, d'être en sa compagnie?
Sûrement parce que plus que tout je l'aime
Malgré tout ce que je ressens, toute cette peine
Les larmes s'écoulent lentement de mes yeux
L'amour, ce sentiment étrange n'est pas un jeu
Lorsque je suis sans nouvelles de l'être aimé
Je me dis que pour lui je n'ai peut-être jamais compté
Je ne peux qu'imaginer tout ce qu'il y a de pire
Sur mes lèvres se dessine rarement un sourire
Pourtant lorsqu'il me dit "je t'aime"
J'arrive toujours à le croire sans peine
Je me sens tellement bien dans ses bras
Que d'extase quand ses douces mains courent sur moi
Puis, chaque fois nous devons nous séparer
Encore et toujours, cette affreuse envie de pleurer
La vie nour réunira-t-elle un jour
Pour qu'enfin nous puissions vivre notre amour?
Cet amour, réciproque je l'espère
Sinon, l'avenir qui m'attend promet d'être amer...
FREUD
SANS TITRE
La vie passe
L'amour regarde
L'homme rêve
La femme atend
Le passé est là
Le présent fait mal
La vie passe
Moi je reste
Toi tu aimes
SANS TITRE
Dans le jardin de mon ivresse
- Oyez son rire cristallin,
Eclat divin -
Ton charme abrite une ultime caresse !
Au centre de l'humble clairière
- Sentez ses effluves fleuries,
Parfum béni -
Ton pas sécrète une douceur altière !
Des mots tressés sur mon rivage
- Goûtez son regard silencieux,
Porte des Cieux -
La poésie est ton autre visage !
Au bord de l'antique bassin
- Touchez sa pure fluidité,
Féminité -
Se trouble l'âme où se mire ton sein !
Mon coeur est cet arbre qui penche
- Voyez filer sa silhouette,
Une alouette -
Vers ton amour où mon amour s'épanche.
Une chanson triste, un poême de Rimbaud,
Juste un parfum, ou parfois même un mot,
Tout me rappelle toi, ton indifférence
Et tout m'incite à pleurer en silence.
Je garde cette blessure bien à l'abri :
Malgré tout et malgré toi, je souris
Car ma frustration doit rester secrète
Au nom du peu de fierté qu'il me reste.
Mais il faut que je lutte, que je résiste,
A la tentation de tes lèvres améthystes,
Au charme félin de tes yeux sybillins,
A la beauté de ton corps qui ne sera jamais mien.
DIXIE
TRISTESSE
J’admets, ce soir j’en arrache,
La vie me rentre dedans
Et je souffre vraiment.
Comment identifier cette souffrance?
Comment la nommer, Démence?
Je me sens transparente
Alors pudique, je rentre...
Assise au bord de la fenêtre
Je me demande comment renaître.
Je déteste ce côté de moi!
Mais ai-je vraiment le choix?
J’accepte! je baisse la tête
Et je me sens toute bête.
Ma colère se désarme,
Maintenant viennent les larmes.
Seule et recroquevillée
Je me laisse aller,
Un torrent semble lâché
Trop heureux de sa liberté.
Larmes d'impuissance,
Larmes d'incompétence...
Enfouies dans mon giron
Surgissent les questions...
Sommeil, emporte-moi...,
Doux rêves, libérez-moi...
Le soleil se lèvera,
Mon sourire refleurira.
LOVE SAVES LOVE (La tendresse miraculée)
La vie dans sa langoureuse inconsistance
M’apparaissait tachée de trous noirs irréels
Qui m’engloutissaient sans pitié, dangereuse transe
Où je restais perdu à savourer le fiel.
Un aube timide dans la nuit saturnienne
A détourné mon regard cave du froid néant.
Quelle révelation diurne! C’est la tienne!
Les mots sont tièdes, or les sentiments sont brulants
Le ridicule traque mes phrases naïves d’amour
Le passé agonise, sus aux ombres d’antan!
Par la périphérie nous embrassons le jour
La lumière nous fascine, pourtant nous préférons
La pénombre, nos regards s’y dilatent épanouis
Et cette intensité complice nous confond.
Un rayon de soleil à travers les persiennes
Et l'écho de ta voix au creux de ma mémoire
Ont bercé mon réveil d'une note d'espoir...
J'ai rêvé tes paroles sur des notes de Vienne...
Je n'avais jamais vu le visage du bonheur
Mais j'ai lu sur tes lèvres un petit bout d'amour
Qui voulait se donner, qui voulait voir le jour,
Pour voir naître un sourire et réchauffer un coeur...
Tu voudrais des mots doux, de l'attention, du temps,
Tu rêves de châteaux et de princes charmants
Tu cherches cet Amour qui te ferait rougir.
Je voudrais t'emmener dans ma tour d'ivoire
Te faire voir mes secrets et ma lune d'un soir
Et je n'ai que des mots pour combler tes désirs
HAINE
Oubli et solitude
Frisson dans la nuit
Mon ciel est coloré de vaporescences noires
J'ai le regard usé qui fait faner les fleurs et pâlir les étoiles.
Ma voix n'est qu'une note grave, résonnant d'outre-tombe
Et mon cœur pétrifié assassinant l'amour, assassina mon âme.
Il me reste mes rêves et ma douce folie,
Un doigt de whisky dans l'eau de seltz...
Une perle d'eau salée reflète l'éclat de mon désespoir
Sous la pâle blancheur d'un rayon de lune.
J'ai donné tout l'amour mais on n'en voulait pas,
Mon cœur est donc aride, plus sec qu'un désert,
Je n'ai même plus de larmes...
Rien que de la haine.
A présent laissez-moi : SEUL !
LE RÊVEUR
Il a les yeux pendus à la voûte étoilée
Il a le coeur perdu et les larmes faciles
Un côté romantique qui rend bien difficile
Sa perception du monde et sa réalité
Il aime à la folie et vit passionnément
Un baiser, un sourire et un coin de ciel bleu
Sont les bouts de bonheur qu'il a vu dans tes yeux
Il a cru voir l'amour dans les mots d'une enfant
Or ce soir il est seul, étendu sur son lit
Perdu dans le doux songe d'un amour infini
Il rebâtit le monde en niant le malheur
Partout on le critique, on le montre du doigt
Il est l'original que l'on n'accepte pas
Il est et restera le dernier des rêveurs...
BALLET DE LARMES
Petite ballerine aux yeux peints de tristesse
Petite enfant perdue aux bords de ton amour
Malgré toi tu croyais aux possibles toujours
D'un amour déchiré par de fausses promesses
Brûlées les illusions, les restes d'espérance
Ne rien oublier, non, mais tout recommencer
A défaut de passion, il te reste l'amitié
Ce rayon de soleil qui panse les souffrances
Pourtant ta liberté a un goût d'amertume
Un goût de larmes sèches en dessous de tes plumes
Lorsque les souvenirs envahissent tes songes...
Aussi petite lune, il faut tourner la page,
Caresser l'horizon, changer de paysage.
Ne laisse plus ton coeur s'enivrer de mensonges...
RIMBALDIALITE
Lorsque le mois de juin darde de ses rayons
La campagne fleurie de la Valée mosane
Lorsque le temps respire les vacances en Toscane
Et que le rossignol sifflote des chansons
Lorsqu'une douce brise traverse mes cheveux
Et coule sur ma peau ; c'est à toi que je pense.
Mon ami libéré à la folle jouvence
L'incompris de toujours, le révolté heureux...
Voyageur et rimeur, amoureux du hasard,
Tu as vécu ta vie sous les astres du soir
A travers tous nos sens tu fais vivre les mots...
Et maintenant tu vogues dans les pages des livres
Capitaine à la barre d'un joli "bateau ivre"
Vers où va cet esquif, vers où Arthur Rimbaud ?
EXTRAIT DU CHOIX DE PANDORE (NOUVELLE POÉTIQUE)
SANS TITRE
J'hume ta forme floue
Dans la pénombre
Ton âme nue m'a saignée
Je succombe
Désarmé j'appréhende
La venue du jour
La nuit s'achève
Avec elle mon amour
.
Au matin ne reste de toi
Qu'un parfum de peau
Des bouts de rêves
Mon coeur en morceaux
S'enfoncent dans mes yeux
Milles aiguilles roses
Je suis en manque de toi
J'implore l'overdose
MICHELLE JUAIRE
JE SENS...
Dans la douce chaleur du printemps
Je sens son corps réchauffer mon âme
Je sens sa voix bercer mon esprit
Je sens sa tendresse calmer mes inquiétudes.
.
Dans la triste journée qui s'annonce
Je vois son sourire m'appeler
Je sens son regard me transpercer
Je sens son amour m'imprégner.
.
Dans le bonheur qui m'habite
Je sens sa main me guider
Je sens son amour me transformer
Je sens la force de ne jamais abandonner.
LA FEMME ENFANT
Son corps frêle
Se balance au rythme du vent
Ses petits pieds dansent
La joie de l'été
Ses cheveux de soie
Virevoltent à la lumière
Ses yeux s'étincellent
Devant la beauté d'un moment
Son cœur s'éveille
À l'amour, à l'amitié
Elle aime comme un enfant
Uniquement, simplement
Sans engagement.
Elle aime pour aimer
Elle donne sans demander
Elle vit intensément
Tous les sentiments du moment
Elle est triste
Comme une tourterelle blessée !
Elle est heureuse
Comme un bouffon libéré !
Elle a la tendresse du lapin
Elle a la douceur du satin,
Elle a la simplicité d'un enfant
Elle a la naïveté du nouveau-né
Elle a la fragilité du roseau
Elle a l'énergie du ruisseau.
Elle est enfant,
Elle est femme,
Elle est la femme-enfant.
ENNUI
Ennui, bête noire à apprivoiser
Ennemie de mon esprit,
Sentinelle de mes nuits
Ennui je te détruirai
.
Je deviendrais forte
Je deviendrais ton amie
Tu ne contrôleras plus ma vie
Tu m'as assez détruit
.
Tu ne briseras plus mes espoirs
Je serais maître de mon univers
Tu n'auras plus aucun pouvoir
Sur mon existence
.
J'apprendrai à te supporter
J'apprendrai à vivre avec toi
Tu ne pourras plus me blesser
Tu ne seras plus le Roi
.
Ennui, bête noire à apprivoiser
Ennemie de mon esprit
Sentinelle de mes nuits
Je te supporterai !
.
UN MAGICIEN
J'ai rencontré un après-midi
Un magicien qui m'a sourit
Avec son regard, il a transformé ma vie
D'un simple contact avec sa main
Il m'a procuré une force inexplicable,
Un bonheur incontrôlable.
Je ne peux expliquer
Tout ce qu'il a transformé
D'un geste de la main,
D'un regard inoubliable
Il a transformé ma vie.
Ce magicien est créateur
Ce magicien m'a fait renaître
Avec lui je suis heureuse
Ce n'est pas une illusion,
Je le sens présent en moi
Il est là, tout près de moi.
Il est dans mes bras
Il me procure bien-être, chaleur
Joie, tendresse et douceur.
Reste ainsi, ne me quitte pas
J'ai besoin d'être longtemps près de toi.
.
POUR UNE AMIE
Je connais une amie
Qui a peur et froid
Elle se sent délaissé.
J'ai une amie à aider
J'ai un cœur à consoler.
Elle a une colère à calmer
Elle a une tristesse à cacher.
Elle a un chagrin à passer,
Elle a un amour à oublier
Mais comment le peut-elle ?
Ses yeux cherchent sans cesse son regard,
Ses mains cherchent sans cesse les siennes,
Son âme implore sa présence,
Son corps demande sa tendresse,
Elle souffre en secret son absence.
.
Elle a un amant à quitter
Mais comment le peut-elle ?
Cette amie je la connais trop bien
Et moi je sais que jamais
Elle ne pourra quitter
Celui que son cœur a tant aimé,
Celui qui a su la choyer,
Celui avec qui elle a été si heureuse.
Cette amie est faible et sensible,
Cette amie a peur et froid.
Elle a une tristesse à pleurer,
Une colère a crier,
Un amant à oublier,
Un chagrin à passer.
TANGERINE
MON SOLEIL
Comme le soleil,
Si inaccessible et si lointain.
J’ai besoin de ta chaleur,
Dans le froid de mon désespoir et de mon incertitude,
De tes bras autour de moi,
Comme les rayons réchauffant ma peau.
.
Si mystérieux, comme dans un rêve.
J’en cherche la signification et le secret.
Celui qui me permettra peut-être un jour,
De t’atteindre enfin...
.
Remplie de doutes et de craintes,
J’ai peur de me brûler à ton contact.
De trop proche,
Mes illusions fonderaient-elles comme neige?
.
Tu es le soleil de mes jours et de mes nuits,
De ta lumière m’empêchant de dormir.
Tout de toi m’éblouis,
Lorsque je te regarde j’en suis aveuglée.
.
Une lueur, un but,
Pourtant à une distance si grande,
M’apparaissant infranchissable.
.
Si un jour le soleil, que j’espère tant rejoindre,
Se cache derrière les nuages opaques de l’indifférence,
La noirceur tombera sur mon coeur,
Car j’aurais perdu tous mes rêves.
.
(env. 7oct 98)
.
SOIR DE TEMPETE
Le vent déchaîné entremêlant ma chevelure
Par ce soir clément où les arbres perdent abondamment leur parure
Mon âme chargée n’est pas tranquille
Alors que des questions sans réponses dans ma tête fourmillent
.
Qu’ai-je fait pour en arriver là ?
Serait-ce que j’aurais trop souhaiter
Qu’une chose semblable me combla ?
Mais mes espérances contre moi se sont retournées.
.
Virevoltant comme des feuilles dans un tourbillon
Telles sont mes pensées en cette nuit sans lune
Incapable de prendre une décision
Effrayée qu’avec tant d’incertitude tous m’en garde rancune.
.
Je ne puis faire de gestes impulsifs
Qui pourraient être fatalement décisifs.
Mes intentions étaient pourtant on ne peut plus bonnes
Mes actes sévèrement depuis me sanctionnent.
.
Le jour se levant sur l’aube incertaine
Mes nombreuses tourmentations auront-elles été vaines ?
Malheureusement je le crains,
Car cette douleur imposée aux autres par ma faute cause mon chagrin.
.
(14 oct. 98)
VOLE
Coincée au bord du précipice de mon hésitation,
Devrais-je reculer?
Devrais-je sauter?
Incapable de prendre une décision...
.
Sauter.
Voler, planer.
Chute libératrice,
Sans attaches...
.
Mais je ne peux imaginer,
Te faire tant de peine.
Je ne peux imaginer,
Être la raison de tes larmes.
.
Je ne peux supporter,
L’idée qu’un froid se glisse entre nous.
Je tiens à toi,
Mais mes sentiments ne sont plus les mêmes...
.
Je m’envole, et te redonne à toi aussi tes ailes,
Même si tu ne les veux pas,
Même si tu m’accuse de te les couper,
Un jour, pardonne-moi, je t’en prie...
.
(Env. 24 nov. 98)
SI LOIN
Est-ce l’ennui?
Est-ce l’épuisement?
Est-ce simplement,
Que ton image me hante sans répits?
.
Pourquoi faut-il que ce soit si loin,
Que je réalise combien de toi j’ai besoin,
Que me manque la chaleur de ton regard aimant,
Pour réchauffer mon coeur frissonnant.
.
Une image ne me quitte pas.
Celle où je me vois dans tes bras
Me serrant si fort à en perdre le souffle
Pour compenser l’instant présent où de ton absence je souffre...
.
Toutes ces lumières, illuminants le ciel,
Sont d’une suprême cruauté,
Puisque sans toi manque l’essentiel,
Je suis incapable de les apprécier.
.
Les yeux rivés sur le lointain invisible,
Debout sur la plage, je ne vois pas l’endroit où se divise la mer du firmament,
Où baignent des dizaines de diamants étincelants,
De mes tourments et regrets je suis la cible...
.
J’aimerais voir au bout de l’horizon.
Trouverai-je à mon problème une solution?
Mais même en sondant à l’infini le lointain,
Je ne te verrais pas, car tu es si loin, si loin...
.
(13 déc. 98, République Dominicaine.)
MERE-SOLEIL
A TOUS CEUX
à tous ceux
qui ne veulent pas mourir
Mais qui ne veulent plus
souffrir le martyre
Qui sont étranglé en dedans
et qui essaient de faire passer
le mal en pleurant
.
à tous ceux qui masquent
le tout par de la joie
Pour caher l'intérieur de soi
qui passent pour des êtres heureux
Mais qui, au fond sont malheureux
.
à tous ceux qui broient du noir
sans le vouloir
Qui ont essayé de parler
Mais pour qui rien n'a fonctionné
.
à tous ceux qui pleurent de douleur
qui sont envahis par la peur
qui luttent jour après jour
et qui veulent en finir pour toujours
.
Unissons-nous pour tuer ce mal
Que certains trouvent si banal
Sinon il nous tuera
et il n'en a pas le droit
.
à vous qui avez compris notre message
Aidez-nous à traverser ce passage
Il ne faut pas prendre le tout à la légère
car une vie, ça vaut cher!
RAZAKARI PTT
PAR PASSION...
Ta caresse trouvée dans les odeurs du vent,
Tempêtes et brises, m'apportent tes lèvres,
Sur moi, dans ma peau, et déposent ton nom,
Gravé sur les murs, dans le coeur, afaibli de fièvre
.
Ma passion pleure ton présent,
De joie, et de tant de raisons
Que j'aime, de ton nom,
.
Si tous me parlent, toi m'écoute,
Au loin, sur le vents, nos souvenirs discutés,
.
Juste de passions ...
JUJU
ILLUSION DU BONHEUR ETERNEL
Dans un monde aseptisé,
Par des amours controversés,
On était comme deux étrangers,
On pouvait dire que l'on s'aimait,
D'un amour pur, d'un amour vrai,
Tu étais comme une fée,
Une muse qui serait venu m'éclairer,
Un ange que dieu m'aurait envoyé,
Afin de purifier tous mes pêchés,
Qui allaient faire de moi une âme damnée,
.
Tout était beau, tout était parfais,
Quand soudain, je m'aperçu que je rêvais.
J'AURAIS TELLEMENT VOULU TE DIRE
J'aurais tellement voulu te dire,
Toutes ses choses,
Qui m'avait conduit au pire,
Tous mes sentiments, tous mes désirs,
Mais pour toi,
Je n'aurais été qu'un personnage, une satire,
Un jeune naïf qui te faisait rire,
Tu m'aurais considèré comme une poupée de cire,
Qui aurais exécutés tous tes désirs.
LE CARPE DIEM
Le temps passe,
C'est une fatalité,
A laquelle tu ne peux échappées,
Et dont personne ne peut remédier,
Alors, fillette, oublie tes pensées présentes,
Ces mauvaises choses qui te hantent,
Et qui font de toi une âme errante,
Pour profiter d'une vie apaisante,
Dans laquelle tu te vantes,
De tes trajectoires épatantes,
.
Alors profite de la vie qui est la tienne,
Et n'oublie pas le carpe diem.
UN DERNIER BAISER
Je t'aurais offert,
Tous les cadeaux de la terre,
Et toi, regardant la mer,
Tu m'aurais fait quitter les enfers,
Tu m'aurais projeté dans les airs,
J'aurait navigué dans l'univers,
En rêvant de tes cheveux clairs,
Qui dans le vent remuaient de mouvement circulaires,
.
De tes lèvres douces amères,
Que j'idolâtrais par dessus tout,
Même dans mes rêves les plus fous,
Je n'aurais pu imaginer,
Une si grande beauté,
Et j'aurais tellement aimé,
Mes lèvres sur tes lèvres posées,
Te voler un dernier baiser.
UN MANQUE D'AMOUR
Tous ces projets que l'on débute,
Sans jamais vraiment les finir,
Tous ces amours que l'on pleure,
Sans jamais vraiment les regretter,
Toutes ces choses que l'on fait,
Que l'on fait à peine plus que la moitié,
Qui sont là pour nous occuper,
Qui sont là pour nous consoler,
Nous faire passer le temps,
De temps en temps.
.
Toutes ces entreprises que l'on forme,
Comme les confessions pour Rousseau,
Ou les tripes s'étalent à chaque phrase,
A chaque mot, a chaque lettre,
Ne sont-elles pas le reflet d'une motivation,
Exercée par un manque,
Un manque de quoi ?
Un manque d'amour.
Le site de poésie et d'art visuel de Ode
Email: lilly_p@hotmail.com