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Votre poésie

Les poètes

VOS POÈMES

TOAD

CETTE NUIT

Cette nuit je rêvai,

Qu'au chalet on allait.

Cette nuit je rêvai,

À la paix qu'il y avait.

Cette nuit je compris,

La torpeur de mon coeur.

Cette nuit je compris,

La noirceur de mes pleurs.

Cette nuit je regardai,

La tristesse qui me blesse.

Cette nuit je regardai,

La faiblesse qui m'agresse.

Ce matin je m'éveillai,

Du chalet je revenais.

Ce matin je m'éveillai,

La paix s'en allait.

Ce matin j'avalai,

Ma torpeur, ma douleur.

Ce matin j'avalai,

Ma noirceur, ma peur.

Ce matin je nourris,

La tristesse, qui m'angoîsse.

Ce matin je nourris,

La faiblesse, qui me froisse.

TIMO

SANS TITRE

la nuit je rêve de ton odeur

douce lueur qui éclaire mon coeur

sans toi comment connaitre le bonheur

seul dans ma noirceur je recherche ta chaleur

vien combler ma douleur de ta douceur

remplir mes heures de tes humeur

tu es le moteur de mon coté rêveur

pour toi je serai charmeur

montre moi les couleurs des fleurs

je serais le buveur de ta liqueur

ma poupée adorée dont j'ai tant rêver

a qui je veut me donner sans compter

a qui je veut abandonner mes baisers

a qui je veut m'accrocher pour l'éternité

avec qui je veut m'amuser et me confier

VÉSUVE

ÉTOILE DU NORD

Étoile du nord

Perdu dans un sud lointain

Belle comme un levé de Terre depuis la Lune

Espace infini de liberté

Mosaïque de pays nordiques

Sculpture de lacs, de rivières et montagnes

Mémoire de notre Terre

Masse secrète de matières obscurs

Pierre angulaire de toute vie

Splendeur de puissances aux forces indomptable

Qui soulèvent les montagnes

Fournaise nucléaire

Vagissant dans l` univers

D` une voix céleste

Aux effluves capiteux d` amarige

ANAKIN SOLO

SANS TITRE

Maintenant, la nuit il fait froid .........

Enneigé de draps blancs ............

J'ai noir d'être sans toi ..........

Tes yeux sont des temples où naissent et meurent des légendes.......

Ta chevelure est comme le dos d'une montage que le vent prend plaisir à caresser.....

La soie, sous sa forme la plus pure, glisse sur ta chair.....

Ta beauté n'a pour égale que l'aurore boréale à son apogée.....

Je suis un explorateur... Ouvres-moi ta galaxie...

Et laisses mon coeur devenir une nouvelle étoile....

Que tu n'aies plus jamais froid ........

Sans toi, je ne suis qu'une larme sur la joue d'une rivière .........

L'ombre d'une flamme dans un feu enragé.........

Maintenant, la nuit il fait froid .........

Enneigé de draps blancs ............

J'ai noir d'être sans toi .........

LA DÉMONE ANGÉLIQUE

L'AMOUR QUI TUE

Que tu fasses ce que tu veules,

Que tu sois un héro,

Dans ma tête, les mots se mêlent,

Tu ne peux être aussi beau...

Jamais, autant de peine,

Mon coeur, jamais si gros,

Pour que le bonheure revienne,

Devrai-je en faire trop...

Ta vie est pour moi un enfer,

Ton enfer, un paradis...

Mais, sans ta poigne de fer,

Je sombrerais dans l'oubli...

Sans toi, que ferais-je...

Sinon, composer sur deux arpèges,

Une dernière mélodie,

Une hymne aux ténèbres de tes nuits...

CROM CROM

TANNÉE

Tannée de souffrir

De faire semblant de rire

De montrer le bon côté de moi

Celui que tout le monde aime, celui plein de joie

Tannée de tant m'inquiéter

Pour celui que toujours j'aimerai

Quand il ne me dit pas ce qui se passe

Je me sens prise dans une impasse

Tannée de me sentir délaissée

Par tout le monde, même mon bien-aimé

Tannée d'être sur cette terre

Où tout le monde fait sa petite affaire

Sans même se préoccuper

De toutes ces âmes blessées

J'aurais besoin d'une oreille pour me confier

D'une épaule pour pleurer

De deux bras pour me serrer, me consoler

D'un ami pour me guider

Mais par-dessus tout j'aurais besoin d'un repos

D'arrêter le fonctionnement de mon cerveau

De seulement m'asseoir sur un banc

Pour regarder passer le temps

Je voudrais juste dormir

Peut-être même mourir

Pour avoir cette paix intérieure

Que je ne pourrais avoir ailleurs


MÉLANCOLIE

Pourquoi mon coeur m'oblige-t-il à aimer

Celui-là même qui peut tant me blesser?

Il ne le réalise probablement pas

Il ne fait pas exprès pour que je me sente comme ça

Pourquoi faut-il qu'à ce point j'aie besoin de lui

D'être dans ses bras, d'être en sa compagnie?

Sûrement parce que plus que tout je l'aime

Malgré tout ce que je ressens, toute cette peine

Les larmes s'écoulent lentement de mes yeux

L'amour, ce sentiment étrange n'est pas un jeu

Lorsque je suis sans nouvelles de l'être aimé

Je me dis que pour lui je n'ai peut-être jamais compté

Je ne peux qu'imaginer tout ce qu'il y a de pire

Sur mes lèvres se dessine rarement un sourire

Pourtant lorsqu'il me dit "je t'aime"

J'arrive toujours à le croire sans peine

Je me sens tellement bien dans ses bras

Que d'extase quand ses douces mains courent sur moi

Puis, chaque fois nous devons nous séparer

Encore et toujours, cette affreuse envie de pleurer

La vie nour réunira-t-elle un jour

Pour qu'enfin nous puissions vivre notre amour?

Cet amour, réciproque je l'espère

Sinon, l'avenir qui m'attend promet d'être amer...

FREUD

SANS TITRE

La vie passe

L'amour regarde

L'homme rêve

La femme atend

Le passé est là

Le présent fait mal

La vie passe

Moi je reste

Toi tu aimes


SANS TITRE

Dans le jardin de mon ivresse

- Oyez son rire cristallin,

Eclat divin -

Ton charme abrite une ultime caresse !

Au centre de l'humble clairière

- Sentez ses effluves fleuries,

Parfum béni -

Ton pas sécrète une douceur altière !

Des mots tressés sur mon rivage

- Goûtez son regard silencieux,

Porte des Cieux -

La poésie est ton autre visage !

Au bord de l'antique bassin

- Touchez sa pure fluidité,

Féminité -

Se trouble l'âme où se mire ton sein !

Mon coeur est cet arbre qui penche

- Voyez filer sa silhouette,

Une alouette -

Vers ton amour où mon amour s'épanche.

DAMIEN

SANS TITRE

Une chanson triste, un poême de Rimbaud,

Juste un parfum, ou parfois même un mot,

Tout me rappelle toi, ton indifférence

Et tout m'incite à pleurer en silence.

Je garde cette blessure bien à l'abri :

Malgré tout et malgré toi, je souris

Car ma frustration doit rester secrète

Au nom du peu de fierté qu'il me reste.

Mais il faut que je lutte, que je résiste,

A la tentation de tes lèvres améthystes,

Au charme félin de tes yeux sybillins,

A la beauté de ton corps qui ne sera jamais mien.

DIXIE

TRISTESSE

Assise sur ces marches,

J’admets, ce soir j’en arrache,

La vie me rentre dedans

Et je souffre vraiment.

Comment identifier cette souffrance?

Comment la nommer, Démence?

Je me sens transparente

Alors pudique, je rentre...

Assise au bord de la fenêtre

Je me demande comment renaître.

Je déteste ce côté de moi!

Mais ai-je vraiment le choix?

J’accepte! je baisse la tête

Et je me sens toute bête.

Ma colère se désarme,

Maintenant viennent les larmes.

Seule et recroquevillée

Je me laisse aller,

Un torrent semble lâché

Trop heureux de sa liberté.

Larmes d'impuissance,

Larmes d'incompétence...

Enfouies dans mon giron

Surgissent les questions...

Sommeil, emporte-moi...,

Doux rêves, libérez-moi...

Le soleil se lèvera,

Mon sourire refleurira.

CORYPHE

LOVE SAVES LOVE (La tendresse miraculée)

La vie dans sa langoureuse inconsistance

M’apparaissait tachée de trous noirs irréels

Qui m’engloutissaient sans pitié, dangereuse transe

Où je restais perdu à savourer le fiel.

Un aube timide dans la nuit saturnienne

A détourné mon regard cave du froid néant.

Quelle révelation diurne! C’est la tienne!

Les mots sont tièdes, or les sentiments sont brulants

Le ridicule traque mes phrases naïves d’amour

Le passé agonise, sus aux ombres d’antan!

Par la périphérie nous embrassons le jour

La lumière nous fascine, pourtant nous préférons

La pénombre, nos regards s’y dilatent épanouis

Et cette intensité complice nous confond.

L'ANACHORÈTE

UN PETIT BOUT D'AMOUR

Un rayon de soleil à travers les persiennes

Et l'écho de ta voix au creux de ma mémoire

Ont bercé mon réveil d'une note d'espoir...

J'ai rêvé tes paroles sur des notes de Vienne...

Je n'avais jamais vu le visage du bonheur

Mais j'ai lu sur tes lèvres un petit bout d'amour

Qui voulait se donner, qui voulait voir le jour,

Pour voir naître un sourire et réchauffer un coeur...

Tu voudrais des mots doux, de l'attention, du temps,

Tu rêves de châteaux et de princes charmants

Tu cherches cet Amour qui te ferait rougir.

Je voudrais t'emmener dans ma tour d'ivoire

Te faire voir mes secrets et ma lune d'un soir

Et je n'ai que des mots pour combler tes désirs


HAINE

Oubli et solitude

Frisson dans la nuit

Mon ciel est coloré de vaporescences noires

J'ai le regard usé qui fait faner les fleurs et pâlir les étoiles.

Ma voix n'est qu'une note grave, résonnant d'outre-tombe

Et mon cœur pétrifié assassinant l'amour, assassina mon âme.

Il me reste mes rêves et ma douce folie,

Un doigt de whisky dans l'eau de seltz...

Une perle d'eau salée reflète l'éclat de mon désespoir

Sous la pâle blancheur d'un rayon de lune.

J'ai donné tout l'amour mais on n'en voulait pas,

Mon cœur est donc aride, plus sec qu'un désert,

Je n'ai même plus de larmes...

Rien que de la haine.

A présent laissez-moi : SEUL !


LE RÊVEUR

Il a les yeux pendus à la voûte étoilée

Il a le coeur perdu et les larmes faciles

Un côté romantique qui rend bien difficile

Sa perception du monde et sa réalité

Il aime à la folie et vit passionnément

Un baiser, un sourire et un coin de ciel bleu

Sont les bouts de bonheur qu'il a vu dans tes yeux

Il a cru voir l'amour dans les mots d'une enfant

Or ce soir il est seul, étendu sur son lit

Perdu dans le doux songe d'un amour infini

Il rebâtit le monde en niant le malheur

Partout on le critique, on le montre du doigt

Il est l'original que l'on n'accepte pas

Il est et restera le dernier des rêveurs...


BALLET DE LARMES

Petite ballerine aux yeux peints de tristesse

Petite enfant perdue aux bords de ton amour

Malgré toi tu croyais aux possibles toujours

D'un amour déchiré par de fausses promesses

Brûlées les illusions, les restes d'espérance

Ne rien oublier, non, mais tout recommencer

A défaut de passion, il te reste l'amitié

Ce rayon de soleil qui panse les souffrances

Pourtant ta liberté a un goût d'amertume

Un goût de larmes sèches en dessous de tes plumes

Lorsque les souvenirs envahissent tes songes...

Aussi petite lune, il faut tourner la page,

Caresser l'horizon, changer de paysage.

Ne laisse plus ton coeur s'enivrer de mensonges...


RIMBALDIALITE

Lorsque le mois de juin darde de ses rayons

La campagne fleurie de la Valée mosane

Lorsque le temps respire les vacances en Toscane

Et que le rossignol sifflote des chansons

Lorsqu'une douce brise traverse mes cheveux

Et coule sur ma peau ; c'est à toi que je pense.

Mon ami libéré à la folle jouvence

L'incompris de toujours, le révolté heureux...

Voyageur et rimeur, amoureux du hasard,

Tu as vécu ta vie sous les astres du soir

A travers tous nos sens tu fais vivre les mots...

Et maintenant tu vogues dans les pages des livres

Capitaine à la barre d'un joli "bateau ivre"

Vers où va cet esquif, vers où Arthur Rimbaud ?

CHRISTOPHE NISEN

EXTRAIT DU CHOIX DE PANDORE (NOUVELLE POÉTIQUE)

MATHIEU

SANS TITRE

J'hume ta forme floue

Dans la pénombre

Ton âme nue m'a saignée

Je succombe

Désarmé j'appréhende

La venue du jour

La nuit s'achève

Avec elle mon amour

.

Au matin ne reste de toi

Qu'un parfum de peau

Des bouts de rêves

Mon coeur en morceaux

S'enfoncent dans mes yeux

Milles aiguilles roses

Je suis en manque de toi

J'implore l'overdose

MICHELLE JUAIRE

JE SENS...

Dans la douce chaleur du printemps

Je sens son corps réchauffer mon âme

Je sens sa voix bercer mon esprit

Je sens sa tendresse calmer mes inquiétudes.

.

Dans la triste journée qui s'annonce

Je vois son sourire m'appeler

Je sens son regard me transpercer

Je sens son amour m'imprégner.

.

Dans le bonheur qui m'habite

Je sens sa main me guider

Je sens son amour me transformer

Je sens la force de ne jamais abandonner.


LA FEMME ENFANT

Son corps frêle

Se balance au rythme du vent

Ses petits pieds dansent

La joie de l'été

Ses cheveux de soie

Virevoltent à la lumière

Ses yeux s'étincellent

Devant la beauté d'un moment

Son cœur s'éveille

À l'amour, à l'amitié

Elle aime comme un enfant

Uniquement, simplement

Sans engagement.

Elle aime pour aimer

Elle donne sans demander

Elle vit intensément

Tous les sentiments du moment

Elle est triste

Comme une tourterelle blessée !

Elle est heureuse

Comme un bouffon libéré !

Elle a la tendresse du lapin

Elle a la douceur du satin,

Elle a la simplicité d'un enfant

Elle a la naïveté du nouveau-né

Elle a la fragilité du roseau

Elle a l'énergie du ruisseau.

Elle est enfant,

Elle est femme,

Elle est la femme-enfant.


ENNUI

Ennui, bête noire à apprivoiser

Ennemie de mon esprit,

Sentinelle de mes nuits

Ennui je te détruirai

.

Je deviendrais forte

Je deviendrais ton amie

Tu ne contrôleras plus ma vie

Tu m'as assez détruit

.

Tu ne briseras plus mes espoirs

Je serais maître de mon univers

Tu n'auras plus aucun pouvoir

Sur mon existence

.

J'apprendrai à te supporter

J'apprendrai à vivre avec toi

Tu ne pourras plus me blesser

Tu ne seras plus le Roi

.

Ennui, bête noire à apprivoiser

Ennemie de mon esprit

Sentinelle de mes nuits

Je te supporterai !

.


UN MAGICIEN

J'ai rencontré un après-midi

Un magicien qui m'a sourit

Avec son regard, il a transformé ma vie

D'un simple contact avec sa main

Il m'a procuré une force inexplicable,

Un bonheur incontrôlable.

Je ne peux expliquer

Tout ce qu'il a transformé

D'un geste de la main,

D'un regard inoubliable

Il a transformé ma vie.

Ce magicien est créateur

Ce magicien m'a fait renaître

Avec lui je suis heureuse

Ce n'est pas une illusion,

Je le sens présent en moi

Il est là, tout près de moi.

Il est dans mes bras

Il me procure bien-être, chaleur

Joie, tendresse et douceur.

Reste ainsi, ne me quitte pas

J'ai besoin d'être longtemps près de toi.

.


POUR UNE AMIE

Je connais une amie

Qui a peur et froid

Elle se sent délaissé.

J'ai une amie à aider

J'ai un cœur à consoler.

Elle a une colère à calmer

Elle a une tristesse à cacher.

Elle a un chagrin à passer,

Elle a un amour à oublier

Mais comment le peut-elle ?

Ses yeux cherchent sans cesse son regard,

Ses mains cherchent sans cesse les siennes,

Son âme implore sa présence,

Son corps demande sa tendresse,

Elle souffre en secret son absence.

.

Elle a un amant à quitter

Mais comment le peut-elle ?

Cette amie je la connais trop bien

Et moi je sais que jamais

Elle ne pourra quitter

Celui que son cœur a tant aimé,

Celui qui a su la choyer,

Celui avec qui elle a été si heureuse.

Cette amie est faible et sensible,

Cette amie a peur et froid.

Elle a une tristesse à pleurer,

Une colère a crier,

Un amant à oublier,

Un chagrin à passer.

TANGERINE

MON SOLEIL

Comme le soleil,

Si inaccessible et si lointain.

J’ai besoin de ta chaleur,

Dans le froid de mon désespoir et de mon incertitude,

De tes bras autour de moi,

Comme les rayons réchauffant ma peau.

.

Si mystérieux, comme dans un rêve.

J’en cherche la signification et le secret.

Celui qui me permettra peut-être un jour,

De t’atteindre enfin...

.

Remplie de doutes et de craintes,

J’ai peur de me brûler à ton contact.

De trop proche,

Mes illusions fonderaient-elles comme neige?

.

Tu es le soleil de mes jours et de mes nuits,

De ta lumière m’empêchant de dormir.

Tout de toi m’éblouis,

Lorsque je te regarde j’en suis aveuglée.

.

Une lueur, un but,

Pourtant à une distance si grande,

M’apparaissant infranchissable.

.

Si un jour le soleil, que j’espère tant rejoindre,

Se cache derrière les nuages opaques de l’indifférence,

La noirceur tombera sur mon coeur,

Car j’aurais perdu tous mes rêves.

.

(env. 7oct 98)

.


SOIR DE TEMPETE

Le vent déchaîné entremêlant ma chevelure

Par ce soir clément où les arbres perdent abondamment leur parure

Mon âme chargée n’est pas tranquille

Alors que des questions sans réponses dans ma tête fourmillent

.

Qu’ai-je fait pour en arriver là ?

Serait-ce que j’aurais trop souhaiter

Qu’une chose semblable me combla ?

Mais mes espérances contre moi se sont retournées.

.

Virevoltant comme des feuilles dans un tourbillon

Telles sont mes pensées en cette nuit sans lune

Incapable de prendre une décision

Effrayée qu’avec tant d’incertitude tous m’en garde rancune.

.

Je ne puis faire de gestes impulsifs

Qui pourraient être fatalement décisifs.

Mes intentions étaient pourtant on ne peut plus bonnes

Mes actes sévèrement depuis me sanctionnent.

.

Le jour se levant sur l’aube incertaine

Mes nombreuses tourmentations auront-elles été vaines ?

Malheureusement je le crains,

Car cette douleur imposée aux autres par ma faute cause mon chagrin.

.

(14 oct. 98)


VOLE

Coincée au bord du précipice de mon hésitation,

Devrais-je reculer?

Devrais-je sauter?

Incapable de prendre une décision...

.

Sauter.

Voler, planer.

Chute libératrice,

Sans attaches...

.

Mais je ne peux imaginer,

Te faire tant de peine.

Je ne peux imaginer,

Être la raison de tes larmes.

.

Je ne peux supporter,

L’idée qu’un froid se glisse entre nous.

Je tiens à toi,

Mais mes sentiments ne sont plus les mêmes...

.

Je m’envole, et te redonne à toi aussi tes ailes,

Même si tu ne les veux pas,

Même si tu m’accuse de te les couper,

Un jour, pardonne-moi, je t’en prie...

.

(Env. 24 nov. 98)


SI LOIN

Est-ce l’ennui?

Est-ce l’épuisement?

Est-ce simplement,

Que ton image me hante sans répits?

.

Pourquoi faut-il que ce soit si loin,

Que je réalise combien de toi j’ai besoin,

Que me manque la chaleur de ton regard aimant,

Pour réchauffer mon coeur frissonnant.

.

Une image ne me quitte pas.

Celle où je me vois dans tes bras

Me serrant si fort à en perdre le souffle

Pour compenser l’instant présent où de ton absence je souffre...

.

Toutes ces lumières, illuminants le ciel,

Sont d’une suprême cruauté,

Puisque sans toi manque l’essentiel,

Je suis incapable de les apprécier.

.

Les yeux rivés sur le lointain invisible,

Debout sur la plage, je ne vois pas l’endroit où se divise la mer du firmament,

Où baignent des dizaines de diamants étincelants,

De mes tourments et regrets je suis la cible...

.

J’aimerais voir au bout de l’horizon.

Trouverai-je à mon problème une solution?

Mais même en sondant à l’infini le lointain,

Je ne te verrais pas, car tu es si loin, si loin...

.

(13 déc. 98, République Dominicaine.)

MERE-SOLEIL

A TOUS CEUX

à tous ceux

qui ne veulent pas mourir

Mais qui ne veulent plus

souffrir le martyre

Qui sont étranglé en dedans

et qui essaient de faire passer

le mal en pleurant

.

à tous ceux qui masquent

le tout par de la joie

Pour caher l'intérieur de soi

qui passent pour des êtres heureux

Mais qui, au fond sont malheureux

.

à tous ceux qui broient du noir

sans le vouloir

Qui ont essayé de parler

Mais pour qui rien n'a fonctionné

.

à tous ceux qui pleurent de douleur

qui sont envahis par la peur

qui luttent jour après jour

et qui veulent en finir pour toujours

.

Unissons-nous pour tuer ce mal

Que certains trouvent si banal

Sinon il nous tuera

et il n'en a pas le droit

.

à vous qui avez compris notre message

Aidez-nous à traverser ce passage

Il ne faut pas prendre le tout à la légère

car une vie, ça vaut cher!

RAZAKARI PTT

PAR PASSION...

Ta caresse trouvée dans les odeurs du vent,

Tempêtes et brises, m'apportent tes lèvres,

Sur moi, dans ma peau, et déposent ton nom,

Gravé sur les murs, dans le coeur, afaibli de fièvre

.

Ma passion pleure ton présent,

De joie, et de tant de raisons

Que j'aime, de ton nom,

.

Si tous me parlent, toi m'écoute,

Au loin, sur le vents, nos souvenirs discutés,

.

Juste de passions ...

JUJU

ILLUSION DU BONHEUR ETERNEL

Dans un monde aseptisé,

Par des amours controversés,

On était comme deux étrangers,

On pouvait dire que l'on s'aimait,

D'un amour pur, d'un amour vrai,

Tu étais comme une fée,

Une muse qui serait venu m'éclairer,

Un ange que dieu m'aurait envoyé,

Afin de purifier tous mes pêchés,

Qui allaient faire de moi une âme damnée,

.

Tout était beau, tout était parfais,

Quand soudain, je m'aperçu que je rêvais.


J'AURAIS TELLEMENT VOULU TE DIRE

J'aurais tellement voulu te dire,

Toutes ses choses,

Qui m'avait conduit au pire,

Tous mes sentiments, tous mes désirs,

Mais pour toi,

Je n'aurais été qu'un personnage, une satire,

Un jeune naïf qui te faisait rire,

Tu m'aurais considèré comme une poupée de cire,

Qui aurais exécutés tous tes désirs.


LE CARPE DIEM

Le temps passe,

C'est une fatalité,

A laquelle tu ne peux échappées,

Et dont personne ne peut remédier,

Alors, fillette, oublie tes pensées présentes,

Ces mauvaises choses qui te hantent,

Et qui font de toi une âme errante,

Pour profiter d'une vie apaisante,

Dans laquelle tu te vantes,

De tes trajectoires épatantes,

.

Alors profite de la vie qui est la tienne,

Et n'oublie pas le carpe diem.


UN DERNIER BAISER

Je t'aurais offert,

Tous les cadeaux de la terre,

Et toi, regardant la mer,

Tu m'aurais fait quitter les enfers,

Tu m'aurais projeté dans les airs,

J'aurait navigué dans l'univers,

En rêvant de tes cheveux clairs,

Qui dans le vent remuaient de mouvement circulaires,

.

De tes lèvres douces amères,

Que j'idolâtrais par dessus tout,

Même dans mes rêves les plus fous,

Je n'aurais pu imaginer,

Une si grande beauté,

Et j'aurais tellement aimé,

Mes lèvres sur tes lèvres posées,

Te voler un dernier baiser.


UN MANQUE D'AMOUR

Tous ces projets que l'on débute,

Sans jamais vraiment les finir,

Tous ces amours que l'on pleure,

Sans jamais vraiment les regretter,

Toutes ces choses que l'on fait,

Que l'on fait à peine plus que la moitié,

Qui sont là pour nous occuper,

Qui sont là pour nous consoler,

Nous faire passer le temps,

De temps en temps.

.

Toutes ces entreprises que l'on forme,

Comme les confessions pour Rousseau,

Ou les tripes s'étalent à chaque phrase,

A chaque mot, a chaque lettre,

Ne sont-elles pas le reflet d'une motivation,

Exercée par un manque,

Un manque de quoi ?

Un manque d'amour.





VOS SITES DE POESIE...

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